Un Monde pour Clara – Jean-Luc MARCASTEL

logo_151550x19h7u1Un Monde pour Clara
Par Jean-Luc MARCASTEL
Chez Hachette
Collection « Black Moon« 

346 pages – 16€50

Résumé : 2027. En France. Après une catastrophe nucléaire succédant à tant d’autres, l’écologie est plus que jamais au centre des préoccupations. Les Enfants de Gaïa est une puissante secte extrémiste qui mêle discours écologiste et spiritualité. Diane, dont la jumelle Clara est morte suite à cette catastrophe, participe, avec son meilleur ami Léo, à l’une de leurs manifestations anti-nucléaire. Mais la marche pacifique tourne au combat de rue, et Diane, grièvement blessée, tombe dans le coma. Dix ans plus tard, la jeune fille se réveille. Pendant son sommeil, le monde s’est transformé. Les Enfants de Gaïa sont à la tête du pays. Ils sont tout puissants. Et ils ont fait de Néo Lutécia, construite sur les ruines de Paris, la cité écologique idéale. Diane y retrouve Léo, désormais lieutenant de la secte. Elle apprend qu’elle est devenue l’icône de la Révolution Verte, une incarnation vivante de Gaïa aux yeux de ses fidèles et découvre un nouveau monde bien loin de celui dont Léo et elle avaient rêvé…

« – Je ne regrette rien, et quand je regarde Zoé, je me dis que, pour elle, pour ces moments où je l’ai sentie grandir et bouger en moi, je le referais cent fois… Jamais je ne me suis sentie aussi vivante, je n’ai autant fait partie de ce monde, de cette vie, qu’à ces instants-là. Jamais je n’ai connu plus grand bonheur que le jour où elle est sortie de mon ventre pour venir au monde et que je l’ai tenue dans mes bras, ma petite fille, le mélange de nos deux êtres, à Xavier et à moi, la preuve tangible de notre amour… »

Oh, que la couverture est jolie ! Très exotique, très esthétique, malgré la maigreur de la jeune fille.Je lis très peu de livres de cette collection, alors je me suis dit que j’allais m’y (re)mettre, ça ne me ferait pas trop de mal. En plus, l’histoire me paraissait cool, un truc onirique, sur les rêves qui tournent en cauchemars, ce genre de choses. Et bien non ! Ce roman parle d’une dictature écologique.

Mais je dois dire que cette dictature est très bien amenée. Nous y avons le avant et le pendant. Les descriptions sont très visuelles, j’ai facilement pu imaginer les personnages de ce roman. Pourtant, il me manquait quelque chose dans l’écriture de Jean-Luc Marcastel. Je lisais sans être touchée par ce que vivait Diane, notre personnage principale, et Dieu sait ce qu’elle subit, cette gamine ! Pourtant, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle, à m’identifier en cette jeune fille qui se retrouve embrigadée dans une dictature dont elle est devenue l’icône. L’écriture est plutôt plate, en fait, je crois.
L’univers est à la fois très développé et pas développé. C’est assez étrange et paradoxal, dit ainsi. Mais ce livre a un odeur de bâclé, de roman inachevé. J’ai eu l’impression de lire un synopsis très détaillé, mais pas un roman terminé, réel et achevé.
La fin, c’est le pire. Elle est vide, creuse. J’aimerais bien dire qu’elle appelle à une suite mais ce n’est pas vraiment le cas ; Elle m’a blasée, je ne sais pas sur quel pied danser.

Fin bâclée , écriture fade ? Lectrice trop mature et/ou blasée ? Je ne sais pas.

2/5

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