Assassini, tome 1 : Lame Damnée – Jon C. GRIMWOOD

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Assasassassini,-tome-1---lame-damnee-205516-250-400sini, tome 1 ; Lame Damnée
Par Jon C. GRIMWOOD
Adultes
Genre : Fantastique
Chez Le Livre de Poche

570 pages – 7€60

Résumé : 1407. Venise est à son apogée.
Le duc Marco est aux commandes… en théorie, car il est niais et son oncle et sa tante gouvernent à sa place. Ils règnent sur les mers, dictent les lois et semblent tout-puissants. Même s’ils craignent des assassins meilleurs que les leurs…
Une nuit, tout bascule. La cousine du duc, qui devait être mariée de force, est enlevée par des pirates mamelouks. La guerre est inévitable.
Au même moment, Atilo, l’assassin en chef de Marco, tranche la gorge de sa dernière victime. Il s’apprête à rebrousser chemin, mais aperçoit un garçon penché sur le mourant, en train de boire à sa plaie. Il est beau comme un ange, d’une maigreur terrifiante, et la vitesse à laquelle il esquive un poignard et escalade un mur stupéfie Atilo.
Le maître assassin sait qu’il doit à tout prix trouver le garçon. Non pour le tuer, mais pour en faire son apprenti…

Son nom continuait à lui échapper, tout comme l’espoir et la liberté. Dans les heures qui suivirent, le garçon flotta aux limites de l’inconscience. Parfois il avait l’esprit aiguisé mais, le plus souvent, l’intérieur de son crâne, où ses souvenirs auraient dû se trouver, ressemblait à un désert aride.
Il ne discernait dans sa prison que des ombres qui se détournaient de lui ; et des voix qu’il ne pouvait entendre avec clarté.
Fais attention, se dit-il. Écoute.
Il le fit. Il entendit des voix de l’autre côté des murs en bois. Une foule, d’après le bruit, qui se disputait. Et même si ce qu’il perçut était à peine plus fort qu’un murmure, il sut qu’il ne connaissait pas la langue employée. Une voix lança un ordre d’un ton sec, une autre protesta. Puis quelque chose s’écrasa contre le mur juste en face de lui.


Décrit comme plus grandiose que les œuvres d’Anne Rice, ce livre a titillé ma curiosité. Je remercie donc les Editions Le Livre de Poche pour ce service-presse.

J’ai eu beaucoup de difficultés à me faire à l’écriture du Jon Grimwood. Elle est déjà extrêmement vive. Si nous avons le malheur de rater un élément, nous sommes obligatoirement perdu.Tout va très vite, créant ainsi une dynamique génialissime. Ce livre nous tient en halène, c’est sûre. Mais tout va bien trop rapidement. Le livre est quasiment bâclé par des ellipses pop-up à peine annoncées ! L’auteur aurait bien pu approfondir certaines choses, avec sa plume si sombre qui se prête si bien à l’histoire !

Parce que l’histoire, elle, est démente. Rebondissements à gogo (que quoi gâchés par les ellipses), nous nous ennuyons pas. L’univers sombre de Venise y est très bien peint. L’intrigue est très bien étoffée, mais je l’ai malheureusement trouvée parfois un peu trop lourde ou un peu trop légère. Jon C. Grimwood a visiblement eu de la difficulté à trouver un juste milieu. Comme je l’ai dit, cette intrigue est également bien trop rapide. Le lecteur n’a pas le temps de souffler et pas dans le bon sens du terme ! Ca gâche notre lecture.
J’aurai également aimé avoir plus d’approfondissement sur certaines scènes, notamment les points de vue d’Atilo. En en dévoilant si peu et en si infime quantité, l’auteur ne peut pas se permettre de faire dans le mystère, dans la subtilité. Il ne peut pas se permettre de laisser le lecteur réfléchir tout seul.
Les personnages sont mystérieux. Nous comprenons certaines choses qu’après coup, qu’après une réflexion que nous coupe dans notre récit. Par cela, je n’ai pas pu réussir à m’attacher à qui que ce soit.

Faut-il lire Assassini ? Oui et non. C’est une très belle œuvre, brillant par son côté sombre, nous rappelant les romans gothiques de l’époque. Mais plein de petits défauts malheureux gâchent notre lecture. Ce livre a du potentiel.

2.5/5

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