Le Gouffre te précipite – Amélia VARIN

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Le Gouffre te précipite
Par Amélia VARIN
Pour un publique adultes ou jeunes adultes
Genre : Contemporain
Chez Edilivre

82 pages – 6€90

Résumé : Mina est une jeune fille tranquille qui mène une vie calme et paisible : une mère aimante, une sœur souriante, des amis fidèles… Mais la jalousie est un vice dévastateur et Mina va en faire les frais. Acculée, au bord de la folie, elle va tout faire pour échapper à son calvaire, quitte à jouer avec la mort…

Elle a failli oublier de prendre sa pierre porte bonheur que sa mère lui a offert il y a quelques jours pour fêter ses notes grandioses. Elle la porte à son cou mais elle lui échappe des mains. Est-ce un signe ? Elle soupire, décidément elle devient paranoïaque et d’ici peu, elle deviendra folle, ça, c’est sûr !


Je tiens tout d’abord à remercier l’auteur, Amélia Varin,  et sa maison d’édition pour ce service presse.

Malheureusement, je n’ai pas bien apprécié ce court roman, ayant trouvé l’écriture d’Amelia Varin plutôt pauvre. En effet, nous avons des phrases à la ponctuation rare, ce qui créé une inégalité entre celles-ci. Elles sont soit très longues, soit très courtes. Des fautes sont également présentes, ci et là, mais étant un livre en auto édition – donc non corrigé par la maison d’edition – nous pardonneront. Et puis ce sont des fautes discrètes, qui ne piquent pas tant que ça les yeux. Les dialogues m’ont également beaucoup déplus : celui qui parle est rarement précisé, donc le lecteur se perd encore un peu plus dans sa lecture !

Pourtant, malgré tout ce négatif, nous voulons connaître le fin mot de l’histoire. Or, il y a là aussi un problème : Amélia Varin est adepte du « toujours plus ». Nous sommes dans l’excès. Tout se passe très rapidement, aussi. En moins de vingt pages, nous passons de Mina l’adolescente bien dans sa peau à Mina la folle internée en asile psychiatrique. Mina est seule avec elle même, tout son entourage est méchant. Ça pourrait être une très bonne métaphore sur la solitude de la dépression, mais pour l’auteur, ce n’est pas une métaphore. Tout le monde, il est vraiment méchant.
Il y a donc ce problème de vitesse, de personnages, mais également ce problème d’invraisemblance. En effet, une fois Mina internée, j’ai trouvé certaines actions peu réalistes : l’hôpital  cliché et la chambre blanche qui semblent tout droit sorti de films d’horreur, ainsi que la chambre noire qui anhile nos sens, la vue, l’ouïe, tous cela. Dans celle chambre, nous sommes « comme mort. » Les tentatives de suicide m’ont également paru peu réalistes, notamment la tentative avec le crayon de papier. Les réactions des professionnels m’ont également fait tiquer. Au lieu de l’aider, ils l’isolent encore plus, avec une camisole, sous prétexte qu’elle est folle donc incurable.

J’en viens même à me demander si c’est un roman à prendre au sérieux. Ce qui est fort dommage, car les premières brimades de harcèlement sont plutôt réalistes. Le Gouffre te précipite était bien parti, mais les actions suivantes sont trop saugrenues pour être cohérentes, prises au sérieux. C’est pourquoi je ne recommenderai pas ce roman.

1/5.

8 réflexions sur “Le Gouffre te précipite – Amélia VARIN

  1. Dommage 😦
    Pour les fautes, ce n’est pas parce que c’est de l’auto-édition que le livre ne doit pas être corrigé. Bien sûr, des coquilles, ça existe ! L’erreur est humaine. Mais PAS corrigé, là, je ne suis pas d’accord :/

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  2. l’histoire m’intéressait beaucoup mais, en te lisant, je vois peu le rapport finalement entre le harcèlement et l’hôpital : c’est la conséquence, c’est ça ?
    Pour les fautes, quand on écrit, on est vraiment dans son texte et c’est difficile de toutes les retrouver, c’est pour cela que c’est important finalement un éditeur … mais encore faut-il en trouver un 😉

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  3. Pour que tu lui ais mis moins que « Incidence & Confidence : Crois-tu qu’il t’aime ? » il a vraiment du pas te plaire !!!!!!!

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